Création et interprétation

Cécile AUDIBERT et Xavier FAHY

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Présentation

« Ah… et rien ? » est un spectacle comique et poétique, interprété par deux artistes qui ont plusieurs cordes à leur arc : tissu aérien, trapèze, danse, clown, et instruments de musique. Les univers musicaux variés (classique, chanson française, jazz manouche, pop rock, B.O. de film) se succèdent, tantôt en acoustique, tantôt en bande sonore. Tout se joue de jour comme de nuit, dans la rue et en salle, dans un contexte intimiste ou autorisant du passage alentour (carnaval, foire, fête d’école), avec large visibilité grâce à sa structure pyramidale de 6 m de haut, et pour un public international (pas de texte). Petits et grands auront une lecture différente de l’histoire racontée... un peu comme dans « Le Petit Prince ». Cette performance pluridisciplinaire hors du commun a rencontré un beau succès au festival d’Avignon et d’Aurillac en 2017, et ne cesse d’évoluer au fur et à mesure de la centaine de représentations qu’elle a connues depuis sa création en 2016 (soutien de la Mairie de Joyeuse et du Conseil Départemental de l’Ardèche).

 

Résumé 

​Hector court au milieu des spectateurs avec son violoncelle et son nez rouge : il joue dix notes, puis tend son chapeau pour la quête. Mais la récolte est maigre. Déçu, il rentre chez lui et cherche des câlins auprès de Déborah, sa dulcinée trapéziste... qui lui envoie un soufflet ! Public ingrat, violoncelle usé, amante désabusée… pauvre Hector ! Pour consolation, il n’a plus que sa clarinette, mais son pupitre lui aussi lui joue des tours et s’envole au-dessus de sa tête… Et voilà ce malheureux qui grimpe à un tissu aérien pour rattraper le pupitre, sa clarinette dans le dos, et c’est finalement perché à 6 m de haut, tête en bas, qu’il va pouvoir jouer son air préféré de Verdi, et ramener le tout au sol, presque avec grâce… Mais Déborah vient rompre le charme du moment en lançant à plein tube une musique très rock, et remplace le tissu par le trapèze. Une lutte de territoire et d’univers s’engage alors, avec course poursuite et combats, qui pourraient ressembler à des joutes amoureuses. La gagnante, c’est Déborah. Elle triomphe sur son trapèze, et tourne, tourne… et si Hector accepte de l’accompagner au violoncelle, voir même de lui prêter sa clarinette, c’est probablement qu’il tente de reconquérir son cœur ? En vain. Déborah se désintéresse au jeu, et rien n’y fera, ni les pitreries d’Hector en dansant avec le tutu qu’il lui chipe, ni les multiples pirouettes et chutes au tissu aérien. Elle repart avec son trapèze sous le regard impuissant d’Hector, qui, en amoureux transi, épanche tout son chagrin dans un dernier solo au sol et dans les airs… et s’endort, épuisé et songeur, dans un hamac à 6 m de haut. C’est dans son rêve qu’il trouvera des réponses à ses attentes imaginaires, dans une sphère musicale reposante, où un être féérique, ressemblant étrangement à Déborah, lui ouvre les bras et l’emmène dans un tourbillon de voiles…

 

La presse en parle…

"On ne peut que saluer la virtuosité des voltigeurs. Le spectacle en plein air est une rêverie proposée dans un coin de l'Espace Alya, une bulle préservée de la bouillante Avignon à l'entour." (La Provence)

"Ils frôlent la perfection, et proposent des instants funambulesques, chaplinesques." (Dauphiné Libéré)

"Un mélange subtil de chorégraphies aériennes, musique, théâtre... Drôle et tendre, pour les jeunes et les moins jeunes." (Avignon Festi-TV)